Dans ce contexte, l'armée athénienne a installé une base à Pylos, sur la baie de Navarin très proche du Sparte. Cela fut perçu comme une menace et ont donc le Péloponèse fut contraint de riposter. Au cours des opérations militaires, une bataille en trois étapes a suivi. Dans un premier temps, une série d'attaques terrestres et maritimes fut lancée par le Péloponnèse contre les forces athéniennes qui occupaient la péninsule de Pylos. L'attaque maritime était très attendue par Démosthène et c'est pour cette raison qu'elle fut bloquée avec succès.
La deuxième action fut la bataille navale dans le port où la principale flotte athénienne est arrivée et a vaincu la Spartiate, laissant une petite armée spartiate au large de l'île de Sphacteria. Et c’est là que la troisième partie de la bataille a eu lieu. Après l’échec de négociation, les Athéniens ont attaqué les Spartiates sur les îles, les forçant à se rendre.
Ils gardaient l'île de près pour s'assirer que les hoplites de Sparte étaient bien piégés et qu'ils ne pouvaient pas s'échapper.
Certains des guerriers spartiates les plus élitistes ont fait parti de ceux qui se sont rendus. Cela a fait perdre du prestique à Sparte et a donné l'avantage à la coalition athénienne dans cette guerre.
Plus précisément, les 120 Spartiates sur l'île représentaient presque un dixième de cette classe élite, sur laquelle tout le gouvernement spartiate était basé. Il n’est pas étonnant que les négociateurs spartiates aient rapidement fait part de leur volonté de parvenir à un accord pour mettre fin à ces hostilités.
En outre, l'ensemble des navires spartiates fut remis à Athènes comme garantie pendant les négociations.
Mais les négociations ne se sont pas bien déroulés malgré la volonté des deux parties.
L'homme d'Etat athénie, Cléon exigea des conditions plus sévères concernant l'accord de paix pour qu'Athènes prenne le contrôle de Megara et que Sparte abandonne certains de ses alliées les plus importants.
Pylos est resté est resté aux mains des Athéniens et a ensuite été utilisé comme base pour des raids sur le territoire spartiate et comme refuge pour les Spartiates en fuite.
Cover Photo Credits: https://www.flickr.com/photos/vathis/4929713291/
Quand vous pensez à la Grèce antique, vous pouvez imaginer des philosophes barbus buvant du vin sous l’Acropole, prononçant des paroles sages sur la politique, la science et l’univers.
2 min de lecture
Si vous vous trouvez en Grèce le 28 octobre, vous remarquerez peut-être des drapeaux grecs flottant sur les balcons, les magasins fermés et les défilés militaires dans les rues principales. N’ayez pas peur, c’est (espérons-le) pas un coup d’Etat, mais juste la célébration de la journée nationale «OHI» de la Grèce.
2 min de lecture
